"les Clinton étaient partenaires de McDougal depuis 1978 dans la Whitewater Development Corp. Il était un soutien clé des campagnes Clinton et, en 1985, a organisé une collecte de fonds, un événement que les enquêteurs examinent actuellement pour voir si l'argent était illégalement canalisé de Madison S&L, propriété de McDougal. Cette année-là, Hillary, associée du prestigieux cabinet d'avocats Rose Law, a représenté la banque de McDougal devant les autorités de réglementation de l'État - une autre transaction faisant actuellement l'objet d'une enquête.
Little Rock était sensible au côté sordide de la décennie. c'est la capitale d'un état pauvre, mais avec un grand nombre de gens riches. Ils se connaissent tous et la plupart sont allés à l'école ensemble à l'Université de l'Arkansas.
À l'écart, avec une petite population - et essentiellement contrôlée par un seul parti, les démocrates, depuis la guerre civile - l'Arkansas a produit une élite qui ne s'occupait généralement que d'elle-même et qui considérait les conflits d'intérêts comme des affaires courantes.
Au fil des ans, les Clinton ont prospéré dans cet environnement : Bill comme gouverneur, Hillary comme avocate d'entreprise de premier plan. Dans l'Arkansas, le gouvernement est une source cruciale d'emplois : directement, sur la masse salariale de l'État, ou sous la forme d'investissements soutenus par l'État dans des projets privés. C'est le favoritisme que Clinton, au cours de ses 12 années en tant que gouverneur, a étendu et consolidé. En cours de route, il a inventé de nouvelles façons pour les entreprises de gagner de l'argent, et peut-être inévitablement pour les cabinets d'avocats bien connectés, y compris Hillary's, de prospérer.
La famille Stephens a fourni aux Clinton une aide cruciale, tant privée que publique. Ils sont devenus les conseillers financiers et les gestionnaires de portefeuille des Clinton en 1976 ; un dirigeant de Stephens, William Smith, a géré leur compte dans l'entreprise jusqu'en 1984. Pendant quatre de ces années, Clinton a été gouverneur et l'État a accordé à Stephens des millions de dollars en contrats de souscription d'obligations.
La montée des Stephens signifiait de nouvelles affaires pour les cabinets d'avocats endormis de Little Rock. Le plus important d'entre eux était Rose, où Hillary a travaillé de 1976 à 1992, et où elle a conclu des accords commerciaux et des travaux juridiques qui la placent désormais au centre de l'enquête Whitewater. Avec son aide, ses trois amis les plus proches du cabinet ont obtenu des postes clés dans l'administration : Webster Hubbell, aujourd'hui procureur général associé ; William Kennedy III, qui était un associé directeur de Rose et qui est maintenant avocat associé à la Maison Blanche, et feu Vincent Foster, l'ancien avocat adjoint de la Maison Blanche.
Lorsque Clinton a été élu procureur général en 1976, sa femme a rejoint Rose, la première femme jamais embauchée. Un client particulièrement fidèle était Don Tyson, le magnat du poulet du nord de l'Arkansas dont l'entreprise de plusieurs milliards de dollars était un employeur majeur - et un pollueur majeur - dans l'État. Tandis que Bill volait gratuitement dans les jets de Tyson, expliquant qu'il économisait l'argent des contribuables en n'achetant pas d'avion d'État, Hillary effectuait des vols commerciaux sur les affaires de Tyson.
Au moins certaines des banques et des S&L étaient agréées par l'État et donc réglementées principalement par des fonctionnaires nommés par le gouverneur Clinton."
https://www.newsweek.com/big-times-little-rock-187402
"Gouverneur, Clinton se démarqua de nombreux autres gouvernements d'états en envoyant un contingent de la Garde Nationale de l'Arkansas entraîner les Contras du Nicaragua à renverser leur gouvernement sandiniste. Clinton allait également discuter de sa connaissance de première main de l'opération avec l'actuel Procureur-Général [Ministre de la Justice aux USA, NdT] de l'administration Trump, William Barr.
Une grande partie de ce trafic d'armes et de drogues fut exécutée par le notoire trafiquant de drogues et agent présumé de la CIA/DEA Barry Seal. Selon le livre Whiteout: the CIA, Drugs and the Press [« voile blanc : la CIA, la drogue et la presse », NdT] d'Alexander Cockburn et Jeffrey St. Clair :
Une enquête fédérale assistée de la Police de l'État d'Arkansas a établi que Barry Seal, un trafiquant de drogues travaillant pour le cartel de Medellín ainsi que pour la CIA et la DEA, avait fait modifier ses avions pour permettre des largages aériens de drogues à Mena, où il entraîna des pilotes et blanchit ses bénéfices partiellement par le biais d'institutions financières de l'Arkansas. Seal était à l'époque en contact étroit avec [Oliver] North, qui a reconnu cette relation dans ses mémoires. C'étaient les années où North construisait ses filières secrètes de soutien aux Contras.
Il est avéré que Seal utilisait des avions appartenant à l'entreprise Southern Air Transport, et qu'il employait des équipes de vol travaillant pour la même entreprise. Southern Air Transport, anciennement Air America, avait naguère appartenu directement à la CIA, et reste dans les mémoires pour avoir été une façade de la CIA pendant l'opération Iran-Contra. La relation de cette ligne aérienne connectée à la CIA avec Leslie Wexner et son associé alors très proche Jeffrey Epstein l'est moins, et elle sera évoquée plus loin dans cet article.
Seal semblait toujours opérer avec beaucoup moins de distance qu'il est convenable avec Clinton, pendant que celui-ci officiait comme Gouverneur. Dans son exposé confessionnel de 1999, Cross-fire: Witness in the Clinton Investigation [« feu croisé : témoin dans l'enquête Clinton », NdT], l'ancien policier de l'Arkansas devenu chauffeur personnel et garde du corps de Clinton, L.D. Brown, se remémore comment Clinton l'avait encouragé à chercher un poste à la CIA. Clinton serait allé jusqu'à modifier l'essai de motivation que Brown avait rédigé pour sa candidature d'embauche. Le thème de l'essai était celui du trafic de drogues en Amérique Centrale. Une fois sa candidature reçue, la CIA mit Brown en contact avec nul autre que Barry Seal. Seal serait abattu plus tard en 1986, alors qu'il purgeait six mois de liberté sur parole pour des accusations de trafic de drogues.
Seal n'était pas le seul affilié d'Oliver North à gérer une opération en lien avec les Contras depuis l'Arkansas. Terry Reed, qui travaillait pour North depuis 1983, affirma avoir été mis en contact avec Seal par North, et établi une base à quelques quinze kilomètres au nord de Mena – à Nella, Arkansas – où « des Contras nicaraguayens et d'autres recrues d'Amérique Latine étaient entraînés à l'exécution de missions de ravitaillement, d'atterrissages de nuit, de parachutages de précision et de manœuvres similaires », selon Cockburn et St. Clair. Reed affirma que l'argent de la drogue était ensuite blanchi par le biais d'institutions financières de l'Arkansas.
Après que le demi-frère de Clinton Roger se soit fait coffrer pour trafic de cocaïne (Clinton le gracierait plus tard en tant que Président), la CIA chercha à sortir les opérations de soutien aux Contras hors de l'Arkansas, dans l'espoir d'étouffer l'opération mal organisée et devenue plus en plus visible dans cet État. Selon Terry Reed dans son livre Compromised: Clinton, Bush and the CIA [« Compromis : Clinton, Bush et la CIA », NdT] écrit avec John Cummings, une réunion discrète fut tenue dans un bunker de Camp Robinson à North Little Rock, en Arkansas. Au cours de cette réunion, William Barr, qui s'était présenté comme l'émissaire du Directeur de la CIA de l'époque William Casey, annonça à Clinton : "L'accord que nous avions conclu était de blanchir l'argent à travers votre combine d'obligations mais ce que nous n'avions pas prévu, c'est que vous et votre n***e que voici alliez commencer à vous prendre au sérieux et rétrécir volontairement notre lessive."
Barr sermonna Clinton pour sa pauvre gestion de l'opération délicate et la chute très publique de son demi-frère. Il dirait plus tard à Clinton, selon Reed,
Bill, vous êtes le petit chouchou de M. Casey… Vous et votre État avez été notre meilleur atout. M. Casey voulait que je vous transmette qu'à moins que vous ne fermiez votre gueule et fassiez une connerie, vous êtes no. 1 sur la courte liste pour pouvoir tenter votre chance de décrocher le boulot dont vous rêvez tant. Vous, et les mecs comme vous, êtes les pères du nouveau gouvernement. Nous sommes la nouvelle alliance.
Les tentatives d'investigation du rôle de Clinton dans les opérations à Mena, et plus largement dans l'affaire Iran-Contra, ont à priori été stoppées par les propres confidents de Clinton qui ont constamment nié qu'il ait joué un rôle dans ce scandale. Selon le Wall Street Journal, l'ancien enquêteur de l'IRS [« Inland Revenue Service », FISC aux USA, NdT] William Duncan s'associa à l'enquêteur de la Police d'État de l'Arkansas Russell Welch dans ce qui devint une bataille longue d'une décennie pour amener les faits à la lumière. En réalité, des neuf enquêtes fédérales ou de l'état entreprises dans cette affaire, aucune n'a abouti.
Duncan dirait plus tard de ces enquêtes, « [elles] ont subi des interférences et des camouflages des faits, et le système judiciaire a été coopté » ; un mémorandum de 1992 de Duncan adressé à l'équipe du Ministre de la Justice note que Duncan avait reçu comme instruction « de retirer tous les dossiers concernant l'enquête sur Mena du bureau du Procureur-Général ». Le Procureur-Général [Ministre de la Justice aux USA, NdT] à l'époque, officiant sous la présidence de George H.W. Bush, était William Barr qui est Procureur-Général.
La Banque des Crapules et Criminels Internationaux
Une autre connexion de Clinton à la CIA et à l'affaire Iran-Contra concerne la connexion de la famille [Clinton] au financier de l'Arkansas Jackson Stephens ainsi qu'à la Banque de Crédit et de Commerce International (BCCI) liée à la CIA, que des critiques ont surnommée « Bank of Crooks and Criminals International » [« Banque des Crapules et Criminels Internationaux », NdT]. Stephens était l'une des personnes les plus riches d'Arkansas et aussi un donateur et soutien majeur de Ronald Reagan, George H.W. Bush et Bill Clinton. Il a également joué un rôle crucial dans l'essor de Walmart [chaîne de magasins de grande distribution aux USA, NdT].
Jackson Stephens et d'autres membres de la famille Stephens ont financé la montée de Clinton vers la proéminence politique, contribuant par de grandes sommes d'argent à ses campagnes au poste de Gouverneur puis à celui de Président. De plus, la Worthen Bank, qui appartenait majoritairement à Stephens, alimenta la première campagne présidentielle de Clinton par une ligne de crédit à hauteur de $3,5 millions. Et aussi, les nombreux commerces de Stephens étaient fréquemment représentés par la Rose Law Firm, firme d'avocats où Hillary Clinton était partenaire associée.
Un rapport censuré du FBI datant de 1998 décrit Stephens comme ayant « des liens prolongés et en cours avec l'administration Clinton et associés », discutant également d'allégations d'implication de Stephens dans la « gestion illégale des contributions de campagne au Parti Démocrate National.
La BCCI avait originellement été fondée par un groupe de banquiers du pakistan, bien que Newsweek ait rapporté plus tard que des responsables de la CIA semblent avoir été impliqués dans la fondation de la banque et que le fondateur de la BCCI, Agha Hasan Abedi, avait été encouragé à fonder la banque par la CIA après que « l'agence a[it] réalisé qu'une banque internationale fournissait une couverture de choix pour les opérations des services secrets. » Des documents de la CIA qui ont ultérieurement fait surface pendant des auditions parlementaires sur les activités de la banque et des scandales apparentés affirmaient que la BCCI était directement impliquée dans « le blanchiment d'argent, le financement du narco-trafic, le trafic d'armes et la mise à disposition de vastes sommes d'argent pour des groupes terroristes. »
Bien que les liens de la BCCI avec la CIA étaient connus, Catherine Austin Fitts – ancienne Ministre Adjointe au Logement et Commissaire Fédérale au Logement au HUD [abbréviation de « Department of Housing and Urban Development, Ministère du Logement aux USA, NdT] pendant l'administration de George H.W. Bush, ainsi que banquier d'investissement dans les firmes Hamilton Securities Group et Dillon, Read & Co., pense que ces liens allaient beaucoup plus loin que la CIA. Fitts – qui siégea au conseil d'administration de la filiale de la BCCI, la First American Bank, à la suite de l'effondrement de la BCCI – informa MintPress qu'après lecture de mines de documents sur les activités de la banque avant son implosion, il était évident pour elle qu'il n'y avait « aucun moyen » que ses activités clandestines aient été perpétrées sans la pleine connaissance de la Réserve Fédérale, spécifiquement de la Banque de la Réserve Fédérale de New York, et de la Maison Blanche.
La BCCI a également joué un rôle central dans l'affaire Iran-Contra et des comptes ouverts à la banque étaient utilisés pour envoyer des paiements à des individus connectés à l'opération. Adnan Khashoggi, une figure-clé et intermédiaire dans ce scandale, utilisa un compte à la BCCI pour transférer plus de $20 millions en rapport à des ventes illégales d'armement et la BCCI créa de faux documents, y compris des chèques signés par Oliver North, pour que la vente puisse avoir lieu. Plus tard la banque, lorsque ses activités atteignirent l'attention du Congrès, affirma n'avoir aucun registre de ces transactions.
En outre, la BCCI semble avoir été impliquée dans le trafic sexuel de mineures, y compris des filles n'ayant pas encore atteint l'âge de la puberté. Selon le rapport intitulé « l'affaire de la BCCI« , par les Sénateurs US (à l'époque) John Kerry (D-MA) et Hank Brown (R-CO), des responsables de la BCCI ont été suspectés d'avoir acquis des moyens de levier auprès d'individus puissants comprenant des membres des familles régnantes des Émirats Arabes Unis, en leur fournissant des jeunes vierges.
Le rapport affirme spécifiquement (page 70) :
Selon un enquêteur US possédant une connaissance significative des activités de la BCCI, quelques-uns de ses responsables ont reconnu que certaines des filles fournies à certains membres de la famille Al-Nahyan [l'une des familles régnantes des Émirats] étaient des jeunes filles n'ayant pas encore atteint la puberté et qui, dans certains cas, ont été physiquement blessées par cette expérience. Le responsable a dit que des anciens collègues de la BCCI lui avaient affirmé que la BCCI fournissait également des garçons aux VIPs homosexuels.
La BCCI fut largement introduite au sein de la communauté des affaires aux États-Unis à travers les efforts de Jackson Stephens et de Bert Lance, ancien directeur du budget de Jimmy Carter qui participa à l'acquisition de la First American Bank par la BCCI. La firme d'avocats impliquée dans cette transaction était la Rose Law Firm, sise en Arkansas, et l'affaire en impliqua plusieurs avocats dont Hillary Rodham Clinton, Webster Hubbell et C.G. Giroir. Clark Clifford, ancien Ministre de la Défense sous Lyndon B. Johnson était également impliqué dans ce travail tout comme le fut Kamal Adham, ancien directeur général des renseignements saoudiens.
L'un des hommes qui fut ajouté au conseil d'administration de la BCCI après l'acquisition de la First American Bank était Robert Keith Gray, que Newsweek décrivait comme s'étant souvent « vanté de sa proche relation avec William Casey de la CIA ; Gray avait l'habitude de dire qu'avant de traiter avec un client étranger, il demandait son aval à Casey. » Comme évoqué dans la deuxième partie de cette série, Gray était aussi un expert des opérations de chantage sexuel pour le compte de la CIA, et il est présumé avoir collaboré avec Roy Cohn dans ces activités. Certains des clients de Gray à la puissante firme de relations publiques qu'il dirigeait, Hill & Knowlton, comprenaient des clients de la BCCI et des gens liés au mossad, tels Adnan Khashoggi et Marc Rich.
Alors que la Rose Law Firm assistait l'entrée de la BCCI dans le système financier US, elle représenta également l'entreprise de services financiers appartenant à Stephens, Stephens Inc., ainsi que l'entreprise de traitement de données Systematics Inc. acquise par Stephens à la fin des années '60. Selon James Norman dans son livre The Oil Card: Global Economic Warfare in the 21st Century [« La carte du pétrole : la guerre économique mondiale au 21ème siècle », NdT], Systematics était « un véhicule intermédiaire ou une société-écran de la National Security Agency (nsa) pendant les années 1980 et au début des années 1990, pour vendre et implanter des logiciels piégés dans les banques des principaux centres financiers et chambres de compensation du monde entier, dans le cadre de l'effort entrepris pour ‘suivre la piste de l'argent' de Reagan et de Bush dans le but de briser les Soviétiques. »
Le défunt journaliste Michael Ruppert a affirmé que ces « logiciels piégés » n'étaient rien d'autre que le logiciel « Promis », que les services secrets US et « israéliens » avaient piégé pour espionner les services de renseignements et qui avait été commercialisé par Robert Maxwell, le père de la rabatteuse et maquerelle d'Epstein Ghislaine Maxwell. Ruppert cita Systematics comme « un principal développeur de Promis pour un usage d'espionnage financier. » Promis avait à l'origine été loué par Inslaw Inc., une petite entreprise de développement de logiciels fondée par Bill Hamilton, au Ministère de la Justice – qui le déroba ensuite à Inslaw, poussant la firme à la faillite.
Selon un document de 1995 envoyé pour le compte des fondateurs d'Inslaw à l'avocat alors indépendant Ken Starr, lui demandant d'examiner l'affaire Inslaw, Systematics avait « secrètement implanté [un logiciel] dans les ordinateurs de ses clients bancaires » qui permettait à « des agences de renseignements de suivre et de surveiller discrètement le flux d'argent à travers le système bancaire », et l'avait fait à « l'instigation de la nsa et de son partenaire des renseignements « israéliens ». Inslaw affirma également que le logiciel était employé par ces mêmes agences de renseignements dans le but de « blanchir l'argent, en particulier des gains issus du trafic de drogues. »
Systematics avait aussi une filiale en « Israël » qui, selon un ancien officier des renseignements « israéliens », était gérée par des sous-traitants du Mossad et vendait des logiciels aux banques et aux entreprises de télécommunications. Selon la lettre de Richardson, cette filiale « israélienne » de Systematics avait également une société-écran dans le Massachusetts, partiellement détenue par un ancien responsable des renseignements US.
Deux partenaires de la Rose Law Firm qui allaient travailler plus tard dans l'administration Clinton, Vince Foster et Webster Hubbell, obtinrent un intérêt financier significatif dans Systematics de par leur propriété sur la firme Alltel, qui acheta Systematics au début des années 1990.
la First American Bank, « filtrait l'argent de Promis » – c'est-à-dire, blanchissait l'argent généré par la vente du logiciel "Promis" volé par le DOJ [« Department of Justice », Ministère de la Justice aux USA, NdT] – selon le défunt journaliste Danny Casolaro. Casolaro avait dit à ses amis et à sa famille qu'il était proche de conclure son enquête, et nombre de ses proches ont pu voir des documents détaillant des transferts d'argent impliquant la BCCI et la Banque Mondiale à destination de gens impliqués dans ces scandales, tels qu'Earl Brian et Adnan Khashoggi. Casolaro fut retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel et sa valise remplie de notes de recherches et de preuves avait disparu. Sa mort fut classée comme suicide. Dans une lettre de 1994 fournie à MintPress par Inslaw Inc., l'avocat d'Inslaw Charles Work disait au Procureur-Général de l'époque John Dwyer qu'une des sources confidentielles d'Inslaw au gouvernement avait affirmé que Casolaro avait reçu l'injection d'une substance qui a paralysé ses nerfs de son cou à ses pieds, expliquant l'apparent manque de traces de lutte, et que la substance utilisée provenait de l'inventaire de l'US Army.
L'un des acteurs centraux de l'affaire Iran-Contra a été le vendeur d'armes saoudien Adnan Khashoggi, oncle du chroniqueur du Washington Post assassiné Jamal Khashoggi. Un fait moins connu concernant Adnan Khashoggi est qu'à l'époque de son implication dans l'affaire Iran-Contra il travaillait pour le Mossad « israélien », selon l'ancien agent du Mossad Victor Ostrovsky.
Selon la journaliste Vicky Ward, Adnan Khashoggi était le client de Jeffrey Epstein au début des années '80, peu de temps après le départ d'Epstein de chez [la banque] Bear Stearns en 1981.
Le Directeur de la CIA de l'époque, Bill Casey, était un proche ami de Roy Cohn, qui gérait lui-même l'opération de chantage sexuel impliquant des jeunes garçons depuis le Manhattan Plaza Hotel.
… [La] CIA a pu utiliser la BCCI davantage comme banquier clandestin : des agents US collaboraient avec le réseau secret dans plusieurs opérations selon un responsable de ce réseau secret [« black network », NdT] à la BCCI qui est désormais un témoin protégé par le gouvernement US. Des sources ont dit à des enquêteurs que la BCCI travaillait étroitement avec les agences de services secrets israéliennes et d'autres groupes des services secrets occidentaux, surtout dans les contrats d'armement. (emphase ajoutée)
L'un des vendeurs d'armes qu'Epstein connaissait apparemment plutôt bien est le vendeur d'armes britannique Sir Douglas Leese. Leese était impliqué dans les négociations de la première d'une série de contrats d'armement britannique assez controversés impliquant Khashoggi connu sous le nom de Contrat d'Al Yamanah, et qui aurait impliqué la corruption de membres de la famille royale saoudienne ainsi que de hauts dignitaires saoudiens.
Deux ans après l'effondrement de la BCCI pour cause de fraudes, Tower Financial implosa en 1993 dans ce qui est encore considéré comme la plus grande pyramide de Ponzi de l'histoire des USA. Hoffenberg affirma plus tard au Tribunal qu'Epstein avait été intimement impliqué dans les pratiques financières louches de Tower Financial, appelant Epstein « l'architecte de la combine ». Cependant, quand Tower Financial s'est finalement effondrée, Epstein ne travaillait déjà plus pour elle. En dépit du témoignage de Hoffenberg et d'abondantes preuves sur le rôle d'Epstein dans cette arnaque, le nom d'Epstein fut mystérieusement exclu de l'affaire.
John Mitchell, ancien Procureur-Général sous Richard Nixon était un « ami » du lobbyiste de Washington tombé en disgrâce Craig Spence, selon Spence lui-même avant sa chute. Spence, pendant la majeure partie des années '80, gérait une opération de chantage sexuel à Wahsington, D.C. impliquant des garçons mineurs, et il avait emmené certains de ces « call-boys » dans des visites nocturnes à la Maison Blanche qu'il affirmait avoir été rendues possibles par le Conseiller à la Sécurité Nationale d'alors, Donald Gregg. Spence, après l'exposition de son trafic et exploitation de mineurs, mourut dans d'étranges circonstances. Sa mort fut rapidement classée comme suicide, un peu comme pour Jeffrey Epstein.
Avec l'aide d'Epstein et de Wexner, « Spook Air » trouve une nouvelle maison
Alors que l'État d'Arkansas était devenu une plaque tournante pour les activités de la #CIA pendant les années Reagan et le scandale Iran-Contra, un autre état semble avoir pris sa place durant les années 1990 – l'Ohio. Tout comme l'oligarque de l'Arkansas Jackson Stephens avait aidé à attirer la CIA vers son État natal pendant le déroulement de l'opération Iran-Contra, ce fut un oligarque de l'Ohio et son proche associé qui aidèrent à attirer la CIA vers le « Buckeye State » [« état du marronnier », surnom de l'État d'Ohio, NdT]. Ces hommes étaient Leslie Wexner et Jeffrey Epstein, respectivement.
Southern Air Transport (SAT) – une société-écran bien connue de la CIA – a déménagé depuis #Miami en #Floride vers #Columbus, en #Ohio. Initialement fondée à la fin des années 1940, SAT a appartenu directement à la CIA de 1960 à 1973, qui utilisa l'entreprise comme couverture pour des opérations secrètes. En 1973, l'entreprise passa entre des mains privées, bien que dès lors tous ses propriétaires successifs auraient des liens avec la CIA y compris John Bastian, un ancien avocat de la CIA, qui détenait SAT à l'époque de son déménagement vers l'Ohio.
SAT était intimement impliquée dans l'affaire Iran-Contra, ayant servi à convoyer des armes et des drogues depuis et vers les Contras du Nicaragua sous couvert de fourniture de « soutien humanitaire », tout en envoyant aussi des armes US en « Israël » où elles étaient vendues à l'Iran en violation de l'embargo US sur les armes. Seulement pour l'année 1986, SAT transporta du Texas en « Israël » 90 tonnes de missiles anti-tank TOW, qui furent ensuite vendues à l'Iran par « Israël » et des intermédiaires liés au Mossad comme le vendeur d'armes saoudien Adnan Khashoggi.
Quand Edmund James, président de James and Donohew Development Services, affirma au Columbus Dispatch en mars 1995 que SAT déménageait vers l'aérodrome de Rickenbacker à Columbus, il déclara que « la nouvelle présence de Southern Air à Rickenbacker commence en avril avec deux vols de fret réguliers par semaine avec des 747 à destination de Hong-Kong, » citant le Président de SAT William Langton. Le 1 octobre 1998, SAT fit faillite. C'est le même jour où l'Inspecteur Général de la CIA publia un rapport exhaustif sur l'implication illégale de l'entreprise dans le trafic de drogues.
Marc Rich était aussi profondément lié à Mega Group, comme il a été l'un des princpaux donateurs de l'œuvre caritative « Birthright Israel » [programme permettant à des Juifs du monde entier de visiter « Israël », NdT] aux côtés du co-fondateur de Mega Group Charles Bronfman et du membre de Mega Group Michael Steinhardt.
Rich avait engagé des avocats de haut vol dotés de liens à des individus puissants du Parti Démocrate comme du Parti Républicain et à la Maison Blanche sous Clinton, dont Jack Quinn, qui avait naguère officié comme conseil juridique général pour l'administration Clinton et comme ancien chef de cabinet du Vice-Président Al Gore.
Jeffrey Epstein avait développé des liens avec l'administration Clinton dès 1993 et ces liens se sont étendus, en particulier en 1996, quand l'opération de chantage sexuel liée aux services secrets allait bon train. Clinton volerait plus tard à bord du notoire jet privé d'Epstein surnommé le « Lolita Express », et Epstein ferait plus tard des dons à la Fondation Clinton en affirmant avoir joué un rôle central dans la création de la « Clinton Global Initiative » [« initiative mondiale Clinton », ONG fondée par les Clinton, NdT].
Lynn Forester de Rothschild s'est impliquée dans la galaxie du Parti Démocrate à la fin des années 1970. Elle fut également présentée à son deuxième époux, Evelyn de Rothschild, par henry kissinger lors d'une conférence du Groupe bilderberg. Avant d'entrer par mariage dans la famille Rothschild en 2000, Lynn avait précédemment été mariée à Andrew Stein, une figure majeure de la politique à New York pour le Parti Démocrate, avec qui elle a eu deux fils.
Forester de Rothschild est une associée de longue date des Clinton, et une donatrice majeure en faveur de Bill comme de hillary clinton depuis 1992.
Une fondation gérée par Epstein fit don de $25 000 à la Fondation Clinton selon l'avis d'impôt de 2006 de l'ancienne œuvre caritative d'Epstein, la Fondation C.O.U.Q.
https://www.mintpressnews.com/genesis-jeffrey-epstein-bill-clinton-relationship/261455/
Bill Clinton et Dan Lasater
Dan Lasater : "Un entrepreneur millionnaire qui a soutenu plusieurs démocrates de l'Arkansas, y compris les campagnes de Bill Clinton, Dan Lasater a obtenu une grâce conditionnelle de l'État du gouverneur Clinton en 1990."
+ Abus d'Adolescentes :
"Voici le premier paragraphe de la déclaration à la police de Patti-Anne Smith, qui n'avait que 16 ans lorsqu'elle a rencontré le 'papa de liaison" le plus notoire de Little Rock :
"J'étais vierge jusqu'à deux mois après avoir rencontré Dan Lasater. Il m'a offert de la cocaïne et des cadeaux pour des faveurs sexuelles et j'ai finalement cédé et j'ai couché avec lui. ... Je pouvais obtenir une boule de huit [de Lasater] quand je voulais J'en ai emporté un flacon à l'école." Après une visite chez un gynécologue fourni par Lasater, qui a mis Patti-Anne sous pilule contraceptive, Lasater la rendait disponible pour le divertissement sexuel de ses collègues de travail."
+ "Dan Lasater, figure de la controverse Whitewater, avait été reconnu coupable de trafic de cocaïne et avait purgé six mois de prison. Mais Clinton l’a par la suite gracié. En 1984, Lasater avait acheté Angel Fire Resort, une station de ski près de Taos, au Nouveau-Mexique, et en avait fait la promotion en utilisant le nom de Clinton. Un rapport d’enquête des douanes américaines a révélé que le centre de villégiature était utilisé pour des opérations de drogue et le blanchiment d’argent."
+ Angel Fire est un village du comté de Colfax , au Nouveau-Mexique , aux États-Unis.
"En 1984, la station a été achetée par Dan R. Lasater pour 19 millions de dollars, qui en était propriétaire jusqu'en 1987. Lasater, un ami de Bill Clinton, était par la suite une figure mineure dans la controverse de Whitewater."
+ Bill Clinton "Né(e) le 19 août 1946 à Hope, Arkansas, USA , États-Unis d'Amérique (78 ans)"
"Pendant sa jeunesse, il était brièvement membre de DeMolay, qui est une organisation de jeunesse maçonnique.
*"Il reçoit une bourse Rhodes qui lui permet d’aller étudier à l’université d'Oxford au Royaume-Uni pendant deux ans,"
L'université d'Oxford est celle de Ghislaine Maxwell, l'ex complice de Jeffrey Epstein.
https://www.geneastar.org/celebrite/clintonw/bill-clinton
+ Les donateurs de la fondation Clinton : Monsanto, General Electric, HSBC Holdings, Rockefeller, Elton John Aids Foundation, Microsoft, Goldman Sachs group, Open Society Institute (Georges Soros), Pfizer inc., Royaume de Norvège, Sultanat d'Oman, Qatar, Royaume d'Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Victor Pinchuk Foundation (Ukraine)...
https://www.les-crises.fr/les-gros-donateurs-de-la-fondation-clinton
+ Epstein et son lobbying pour les écoles privées : il voulait supprimer les écoles publiques
"Epstein "était un philanthrope encourageant la croissance de la privatisation des écoles, non seulement en tant que concurrence, mais en remplacement des écoles publiques."
"Dans le mouvement des écoles à charte, Epstein a été rejoint par le président Bill Clinton ainsi que par le donateur de Robert Garcia, Casey Wasserman , le PDG milliardaire du Wasserman Media Group."
Wasserman est un donateur majeur du Parti démocrate, administrateur de la Fondation Clinton.
Les enregistrements de vol publiés par Gawker (transcrits ici ) montrent qu'à partir de 2002, Wasserman a volé sur le Boeing 727 de Jeffrey Epstein (« le Lolita Express ») au moins 10 fois, avec Bill Clinton, Jeffrey Epstein, Kevin Spacey, Ghislaine Maxwell et plusieurs autres."
Article Political-life.com
"Dès 2002, Jeffrey Epstein s’est rendu au Maroc à bord de son jet privé accompagné de ses deux rabatteuses attitrées et d’une mannequin mineure pour en repartir avec un passager en plus : Bill Clinton."
https://www.mediapart.fr/journal/international/150819/les-lolita-express-de-jeffrey-epstein-ont-fait-escale-au-maroc
Bill &Hillary Clinton et Victor Pinchuk, oligarque ukrainien
"C’est à travers cette fondation (la Victor Pinchuk Foundation) que Pinchuk se lie avec les Clinton, en soutenant la Clinton Global Initiative établie par Bill et Hillary en 2005, dont la mission est de « réunir les leaders mondiaux pour créer des solutions innovatrices aux défis mondiaux les plus urgents ». Derrière ce slogan rutilant se trouve l’objectif réel : créer un réseau international de puissants appuis à Hillary Clinton, l’ex first lady qui, après avoir été sénatrice de New York en 2001-2009 et secrétaire d’Etat de 2009 à 2013, tente à nouveau l’ascension à la présidence. La fructueuse collaboration commence en 2007 quand Bill Clinton remercie « Victor et Olena Pinchuk pour leur vigoureuse activité sociale et l’appui fourni à notre programme international ». Appui que Pinchuk concrétise par une première contribution de 5 millions de dollars, auxquels en succèdent d’autres, à la Clinton Global Initiative. Ceci ouvre à Pinchuk les portes de Washington : il embauche pour 40 000 dollars mensuels le lobbyiste Schoen, qui lui organise une série de contacts avec d’influents personnages, y compris une douzaine de rencontres en une an, entre 2011 et 2012, avec de hauts fonctionnaires du Département d’Etat. Ceci favorise aussi les affaires, en permettant à Pinchuk d’augmenter ses exportations aux Etats-Unis, même si maintenant les métallurgistes de Pennsylvanie et d’Ohio l’accusent de vendre les tubes d’acier aux USA au-dessous du prix."
https://blogs.mediapart.fr/jean-claude-pottier/blog/240214/ukraine-la-clinton-pinchuk-connection