03 septembre 2023

Angleterre : Des laboratoires de l'armée fabriquent des substances neuro-toxiques type Novitchok

Angleterre : L'armée britannique a embauché dans un de ses laboratoires d'armes chimiques des scientifiques russes exilés pour copier les recettes de produits toxiques : le Novitchok notamment qui a fait plusieurs victimes.

"La police a identifié un homme britannique comme étant la source de l’agent novichok utilisé pour empoisonner l’espion russe Sergei Skrypal.

Selon Scotland Yard, une bouteille du poison mortel a été récupérée chez Charlie Rowley – l’une des dernières victimes de l’empoisonnement novichok. Des tests à Porton Down ont confirmé que la substance contenue dans la bouteille est du novichok, a déclaré Scotland Yard. 

La compagne de M. Rowley, Dawn Sturgess, 44 ans, est décédée dimanche après être tombée malade le 30 juin à la suite d’une exposition à l’agent neurotoxique.

Le Royaume-Uni a invité des experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques à confirmer de manière indépendante l’identité de l’agent neurotoxique."
Article RéseauInternational - 2018

" Porton Down, laboratoire à la pointe de la recherche sur les armes chimiques

Le centre militaire britannique de Porton Down, qui mènerait la recherche sur la substance utilisé dans l'empoisonnement présumé de l'ex-agent russe Sergueï Skripal et de sa fille, est un laboratoire de pointe, spécialisé dans les armes chimiques et biologiques."

Installé à quelques kilomètres de la ville Salisbury (sud-ouest de l'Angleterre), le centre emploie plus de 3.000 scientifiques, dispose d'un budget annuel de 500 millions de livres (558 millions d'euros) et s'étend sur près de 1.100 hectares.

Dans les années 1950, les chercheurs de Porton Down ont, d'après la BBC, mis au point le gaz CS, plus connu sous le nom de gaz lacrymogène, ainsi que le gaz innervant VX, dont certains médias britanniques supposent qu'il a été utilisé pour empoisonner Sergueï Skripal.

Ces dernières années, le laboratoire a participé au programme de recherche sur le virus Ebola, et pris part à la lutte contre l'épidémie qui a frappé en Sierra Leone à partir de 2013. Il a aussi mené des recherches sur l'usage d'armes chimiques dans le conflit syrien, notamment sur le gaz sarin.

En 1999, la police avait ouvert une enquête sur des expériences qui auraient mis en danger la vie de certains soldats à leur insu. L'enquête n'avait pas abouti, mais en 2008, le ministère de la Défense a accordé une compensation de 3 millions de livres (4 millions d'euros) à 360 anciens membres des forces armées qui affirmaient avoir servi contre leur gré de cobayes pour des essais chimiques pendant la Guerre froide. Il a (...) reconnu la mort d'un soldat, Ronald Maddison, décédé en 1953 après avoir participé à une expérimentation avec du gaz sarin."

https://www.lexpress.fr/monde/porton-down-laboratoire-a-la-pointe-de-la-recherche-sur-les-armes-chimiques_1990475.html

#Commonwealth :

#Inde : le NIV
" C'est en 1952 que s'implante le Centre de recherche sur les virus (VRC) à Pune, située à 120 kilomètres au sud-est de Bombay, sous les auspices du Conseil indien de la recherche médicale, avec l'aide de la Fondation Rockefeller. Le centre est alors spécialisé dans les arbovirus véhiculés, entre autres, par les moustiques et les tiques, et à l'origine de maladies comme la fièvre jaune, la dengue, le chikungunya ou plusieurs formes d'encéphalites… En 1978, le VRC, entre-temps devenu l'un des principaux centres de recherche indien et partie prenante du dispositif de l'OMS sur les maladies infectieuses émergentes, est rebaptisé Institut national de virologie (NIV). Ses compétences se sont notablement élargies, en particulier au sida, mais aussi à l'hépatite, à la grippe et à la poliomyélite. Le laboratoire P4, ouvert en 2012, est considéré comme le plus avancé en Inde."
https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/virus-dangereux-7-labos-sous-tres-haute-securite-1199460