Sept prévenus - cinq médecins et le comptable de l’entreprise - doivent répondre de l’accusation de trafic d’organes devant deux juges de la mission européenne Eulex et un juge kosovar.
Les victimes venaient de Turquie, de Biélorussie.."
La petite clinique Medicus, dans la périphérie de Pristina, est fermée. Cette clinique appartient au docteur Lutfi Dervishi, un urologue respecté de l’hôpital de Pristina, et à son fils. Mardi dernier, les sept inculpés ont plaidé non coupable, affirmant devant le tribunal qu’ils étaient couverts de dettes, et demandant, à ce titre, la permission de rouvrir la clinique.
Dans son retentissant rapport rendu public il y a moins d’un an, Dick Marty reliait le dossier de la clinique au trafic d’organes supposé, pratiqué sur des prisonniers serbes durant la guerre, et impliquant les plus hauts responsables de l’ancienne guérilla albanaise de l’UCK, notamment l’actuel Premier ministre du Kosovo, Hashim Thaçi. Le député suisse souligne notamment que "les acteurs impliqués dans les deux dossiers sont les mêmes".
Le fait est que certaines coïncidences sont troublantes. Ainsi, le docteur Dervishi se trouve être le beau-frère d’une figure majeure de l’UCK, Azem Sylla, qui est lui-même l’oncle de Hashim Thaçi. Un personnage joue un rôle central dans les deux affaires, le docteur Shaip Muja, ancien médecin de guerre de la guérilla, devenu conseiller à la santé de ce même Hashim Thaçi. Shapi Muja est un expert mondialement reconnu de la télémédecine. Selon certaines hypothèses, que le procès pourrait vérifier, le centre de télémédecine de l’hôpital de Pristina pourrait être lié à la clinique Medicus, notamment via un intermédiaire dont le nom revient dans plusieurs dossiers, celui du ressortissant israélien Moshe Harel.
Le médecin turc Yusuf Ercin Sönmez, poétiquement surnommé "Docteur Vautour", a été arrêté à Istanbul."
https://www.lalibre.be/international/2011/10/10/le-proces-medicus-a-debute-WZ6UB2N7EJAGTMK2HFXI7MFG2Q/
+ "Un médecin soupçonné de trafic d'organes et de transplantations illicites au Kosovo et en Azerbaïdjan a été arrêté mardi à Istanbul, en Turquie , rapporte le quotidien «Today Zaman». Yusuf Sönmez, surnommé le docteur «Frankenstein», était recherché par Interpol depuis novembre dernier, un mandat d’arrêt international ayant été délivré à son encontre."
Le médecin de 53 ans figure parmi les neuf suspects de l’affaire Medicus, nom de la clinique de Pristina, théâtre de ce trafic." https://www.parismatch.com/Actu/International/Le-Dr-Frankenstein-arrete-pour-trafic-d-organes-144737
Le Dr Frankenstein" est décédé du COVID-19.
"Le rapport de M. Marty apporte cependant nombre d’informations nouvelles, permettant de mieux comprendre les mécanismes de ce trafic. Plusieurs centaines de prisonniers capturés par l’UCK — principalement des Serbes du Kosovo, mais aussi probablement des Roms et des Albanais accusés de « collaboration » — auraient été déportés en Albanie, en 1998 et 1999. Emprisonnés dans plusieurs petits centres de détention — dont la fameuse « maison jaune » du village de Rripë, près de Burrel, visitée par les inspecteurs du TPIY —, certains d’entre eux auraient alimenté un trafic d’organes. Les prisonniers étaient conduits vers une petite clinique située à Fushë Kruja, à une quinzaine de kilomètres de l’aéroport international de Tirana lorsque des clients se manifestaient pour recevoir des organes. Ils étaient alors abattus d’une balle dans la tête avant que les organes, principalement des reins, soient prélevés. Ce trafic était conduit par le « groupe de la Drenica », un petit noyau de combattants de l’UCK regroupés autour de deux figures clés : M. Hashim Thaçi, actuel Premier ministre du Kosovo, et M. Shaip Muja, alors responsable de la brigade médicale de l’UCK et aujourd’hui conseiller pour la santé de ce même Hashim Thaçi."
"Enfin, les responsabilités que pointent le rapport ne concerne pas seulement M. Thaçi et les anciens dirigeants de la guérilla albanaise. Dans son livre, Mme Del Ponte explique le mur auquel elle s’est heurtée lorsqu’elle a essayé, à partir de 2000, de mener des enquêtes sur les crimes supposés de l’UCK, citant nommément le chef de la mission de l’ONU, M. Bernard Kouchner, ainsi que le général français Valentin, alors commandant en chef de la KFOR."
https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-01-04-Kosovo
+ #Ukraine
"Des documents relatifs à des crimes de guerre font surface sur le marché noir des prélèvements d’organes d’enfants par la Croix-Rouge en Ukraine, #Azov est impliqué [VIDEO]."
"Vladimir Taranenko, qui dirige la « Suite populaire » basée à #Donetsk, qui se compose de volontaires qui auraient pour objectif d’aider les forces de l’ordre en République populaire de Donetsk, est la source originale de l’affirmation qui suggérait que la Croix-Rouge était engagée dans une activité suspecte.
Taranenko avait posté une vidéo de ce qu’il affirmait être une perquisition du bureau de la Croix-Rouge à Marioupol sur les médias sociaux où ces documents suspects mentionnant des enfants avec des « organes sains » ont été trouvés, ainsi que des documents mentionnant « comment utiliser des armes, y compris dans un format destiné aux enfants »."
"Un historien et politologue, Anton Bredikhin, a rappelé que le territoire du #Donbass contrôlé par Kiev était jusqu’à récemment un maillon de la chaîne qui s’est refermée au Kosovo.
« Et dans la ‘chaîne’, ils sont engagés dans le trafic d’organes humains. Par conséquent, Bredikhin n’exclut pas qu’à #Marioupol « des mesures appropriées puissent être prises et que les enfants puissent être préparés à d’autres prélèvements de leurs organes ». Bien sûr, avec le meurtre préliminaire du ‘donateur’.»
Le rapport de la Fondation stratégique pour la culture a continué à partir de là, mentionnant qu’«en 2018, lorsque le 17 mai, la Verkhovna Rada a adopté la loi n ° 2427-VIII « Sur l’utilisation de la transplantation de matériel anatomique humain »." "il a été dit que l’Ukraine était en train d’être transformée en un marché noir pour la transplantologie."
NB : l'Ukraine ayant une armada d'usurpateurs d'identité, il est possible que des exécutants payés aient utilisé une "couverture Croix-Rouge" pour dissimuler leur trafic. Des migrants ukrainiens aux frontières se sont plaints de leurres de trafiquants embarquants femmes et enfants sans donner d'informations sur leur destination.
Plusieurs articles récents évoquent l'utilisation des zones de conflit comme approvisionnement en organes pour le trafic international : les blessés seraient amenés dans les hôpitaux voisins de la zone de conflit, non pour être soignés mais pour être prélevés. Comme souvent les enfants sont eux aussi victimes de ces pratiques.