18 août 2025

Sos Racisme : sexisme, calomnies et usurpation d'identité


De 1987 à 2001 j'ai milité pour l'association sos racisme et toutes ses dérives m'ont écœurée.

J'étais étudiante quand je les ai rencontrés : ils avaient organisé un déplacement à Paris pour une manifestation à laquelle je souhaitais participer.

L'un des responsables habitait mon quartier, il a voulu me recruter. Il m'a proposé de passer me chercher et me ramener ensuite à mon domicile pour leurs actions et réunions locales. Il a payé ma première carte d'adhésion, celle de 1988.

Il m'a présentée à l'équipe de direction lors d'une réunion chez la Présidente Michelle Javelaud à Beaubreuil.

L'association était un amalgame de militants politiques de gauche et d'extrême gauche tous au parti socialiste je crois. Moi, je n'y connaissais rien. 

Ils m'ont poussée toujours plus haut dans les responsabilités, de membre de la commission de contrôle des comptes (bidon) à Présidente.

Mon recruteur s'appelait Hugues Mathieu, il était Vice-Président et porte-parole du comité local créé en novembre 1987. Le comité Stop Racisme 87 était une association loi 1901 déclarée à la Préfecture de la Haute-Vienne, disposant de sa propre personnalité juridique.

Michelle Javelaud et lui, et peut-être d'autres, appartenaient au courant de Julien Dray à l'intérieur du Parti socialiste. Julien Dray était alors l'idole des militants Sos Racisme de toute la France, le maître à penser et le faiseur de destins.

Le Comité local était relié à SOS Racisme national qui était un genre de fédération de comités locaux avec prépondérance parisienne : les comités de province, dans les départements hors Île de France, étaient à 99 voir 100 % des comités constitués en associations indépendantes déclarées à la Préfecture de leur département ; tandis que les comités de région parisienne étaient des rassemblements d'adhérents au national non constitués en association, non déclarés.

Le comité local participait aux activités du National, relayait ses campagnes et bénéficiait du matériel militant fabriqué par le national. Les cartes d'adhésion étaient fournies par le national, nous leur reversions 50 % du montant de chaque cotisation encaissée.
Le statut d'association déclarée permettait d'obtenir des subventions pour le fonctionnement, les activités ou l'acquisition de matériel auprès des collectivités locales versées sur un compte (ccp postal) au nom de l'association locale.

Pour obtenir ces subventions, nous devions fournir un courrier de demande expliquant l'utilité et l'intérêt de notre association, de nos activités et la nécessité du versement de la subvention sollicitée accompagné d'un dossier comprenant compte de résultat, bilan et budget prévisionnel équilibrés, compte rendu d'activité de l'année N du dépot de la demande et liste prévisionnelle d'activités pour l'année N+1, description du matériel s'il s'agissait d'une acquisition, etc.

Le statut d'association déclarée permettait d'organiser des activités locales indépendamment du National, de bénéficier d'aides logistiques locales : prêt de salles pour les réunions, conférences, expositions..

Le principe du comité local à ce moment là était de fournir services et activités gratuites autant que possible.
Exemple : Pour la semaine d'éducation contre le racisme, lorsque je m'en suis occupée, je fournissais livres, k7 vidéos, intervenants, expositions gratuitement aux Établissements scolaires du département. Il n'y eut que quelques exceptions : une exposition louée à la Fédération des Oeuvres Laïques et un chanteur conteur professionnel qui demandait un défraiement.

En 1990, quand la Présidente Michelle Javelaud a quitté la Présidence, elle a pris un local pour le comité dans la Maison des associations de Beaubreuil.
Un certain nombre de militants dirigeants ont quitté l'association ou déserté les réunions. L'un d'eux a commencé à me harceler gravement, il était le gérant de l'immeuble et voulait virer l'association : il m'appelait sur mon lieu de travail pour me menacer, donnait des ordres et manipulait mon compagnon pour que l'on se sépare -ce compagnon était Hugues Mathieu et nous gérions ensemble l'association-. En 1992, j'avais trouvé un emploi chez une association du même immeuble, Atos (voir la publication à ce sujet : https://informationetluttecontrelesabus.blogspot.com/2025/07/de-lemployeur-voyou-au-harcelement.html ) et je pense que cet homme a participé à la tentative de licenciement abusif de mon employeur. Cet homme s'appelait Jean Diharsce, nous avions tenu un stand du comité local ensemble à plusieurs reprises dans la plus grande convivilalité. Lui et mon compagnon m'ont attribué à tort un harcèlement à son encontre incluant des appels nocturnes et des envois de colis postaux (bulletins de souscription découpés dans les journaux télé). Cet homme a toujours refusé d'en parler directement avec moi, il m'a traitée de folle, par derrière. Mon compagnon (aujourd'hui mon ex) a refusé de prendre en compte toutes les preuves de mon innocence et de ma bonne foi, il m'accusait de mensonge : nous habitions ensemble avec mon compagnon, nous avions la facturation détaillée intégrale sur nos 2 lignes téléphoniques, perso et asso, il était donc facile de vérifier : aucun appel vers le numéro de ce Diharsce ne figurait sur ces fadettes. Quant aux bons de souscription sensés être remplis par mes soins aux coordonnées de ce Diharsce, ils ne pouvaient pas être de mon écriture puisque je ne les avais pas utilisés. J'ai essayé de mémoriser l'écriture pour la comparer avec celle de personnes de notre entourage, et, plus tard, je l'ai identifiée comme étant celle de la comptable de Jean Diharsce, trésorière de moulte associations de Beaubreuil dont la nôtre : Béatrice Belhadef. Elle tenait manuellement et informatiquement la comptabilité de notre association, l'avait sabotée avant de partir avec la caisse, sans complexe. Elle avait passé du bla'co dans les livres d'écriture et réécrit par dessus, ce qui est formellement interdit en comptabilité. Et son écriture m'a sauté aux yeux, c'était exactement l'écriture des bons de souscription. Mais mon compagnon, dirigeant de notre association devenu Président la soutenait et la protégeait.

Un dimanche avant la rentrée scolaire, nous étions allés Hugues Mathieu et moi au local pour prendre le courrier et le traiter sur place et avons trouvé notre local vandalisé : l'armoire de dossiers juridiques de nos usagers et de rangement de la comptabilité était ouverte, tous les dossiers par terre, la caisse absente. Nous avons appelé la police qui a fait un relevé d'empreintes et des constatations de dégâts. Puisque la porte n'avait pas été forcée, nous avons supposé que c'était l'oeuvre de Béatrice Belhadef. Nous sommes allés chez elle avec Ntumba Babende, ex Président local, et avond trouvé Béatrice chez elle avec son conjoint et ses enfants, provocatrice comme toujours, avouant sans rougir avoir payé son voyage au bled en famille avec la caisse de l'association et proposant de nous la rendre vide. Elle se moquait en disant, vu le mo tant, vous n'allez pas porter plainte, l'avocat vous coûyetait plus cher que le contenu de la caisse...
C'est un fait, elle était connue dans le monde associatif de petites associations qui n'avaient pas les moyens de se défendre contre ses escroqueries.

Béatrice Belhadef s'était vantée auprès de mon (ex) compagnon de chercher des ennuis à Jean Diharsce, elle l'accusait de détournement de fonds publics et grattait dans les poubelles de l'immeuble pour trouver des documents compromettants. Elle a porté plainte contre lui, ce qui a produit un procès soldé par un non lieu pour lui et une plainte en diffamation contre elle.

Les associations présentes dans l'immeuble devaient se réunir au moins une fois par an pour l'Assemblée Générale de l'association qui percevait les loyers de l'immeuble. J'y avais assisté une fois en compagnie du Conseiller Général (Départemental) du quartier de Beaubreuil qui était Guy Cuisinier. Jean Diharsce nous avait distribué pour consultation (il les reprenait ensuite) les comptes de résultat très gravement déficitaires de son association expliquant que c'était une manoeuvre pour obtenir des subventions plus importantes... Pour cela, il y avait des sommes correspondant à une seule réalité, qui figuraient dans plusieurs rubriques côté dépenses bien sûr. Je l'ai fait remarquer à mon voisin de table, le Conseiller Général en lui demandant s'il avait déjà vu de tels procédés et s'il trouvait cette pratique normale. Il était embarrassé pour me répondre.

Aujourd’hui, sachant que cette femme était une escroque, je me demande si ce n'était pas elle qui truquait les comptes en cherchant à faire porter la responsabilité à ce jean Diharsce à moins qu'ils aient été complices.

Le Conseiller général du quartier a changé. Celui qui l'a remplacé participait à la quasi totalité des associations du quartier de Beaubreuil dont la notre. Membre du Conseil d'administration, il était très assidu, convivial, bienveillant et généreux. Il était souvent de bon conseil, rationnel, ouvert d'esprit, moderne.. Il s'agit de Pierre Lefort.

Lors de l'assemblée générale annuelle, la trésorière Béatrice Belhadef qui debait présenter, comme il est de coutume, les comptes aux adhérents et administrateurs, a refusé de le faire en prétendant qu'elle n'avait pas eu le temps de la mettre à jour et Pierre, par naïveté j'ai supposé, s'est montré très indulgent et a quasiment empêché le questionnement par les adhérents et autres administrateurs. J'ai trouvé ça louche, surtout quand j'ai su qu'il fréquentait les autres associations du quartier.. Je me suis dit qu'il avait peut être déjà eu des échos de ses comportements malhonnêtes.

Lors d'un déplacement dans une école rurale avec notre nouveau secrétaire général Souleymane Niang, celui ci a demandé au Président Hugues Mathieu de m'ordonner de démissionner de l'association et d'annuler une conférence que j'avais organisé pour la fin du mois sur l'esclavage contemporain, actuel. Le Président a obéi et moi j'ai refusé d'obtempérer.
La Conférence a eu lieu dans une grande salle municipale, la salle était pleine. Les intervenants étaient une représentante du Comité Contre l'Esclavage Moderne (qui libère des esclaves domestiques en région parisienne et les aide à trouver une nouvelle vie), Abdel Nasser Ould Yessa militant contre l'esclavage en Mauritanie, une jeune marocaine témoin de vente d'esclaves sur le marché de Marrakech, un médecin victime d'enlèvement et d'esclavage lors d'un séjour qu'il avait effectué en Afrique sub-saharienne, Gulsen Yildirim en tant que juriste sur l'esclavage dans l'Islam.

J'ai quitté la ville, mon compagnon et l'association en octobre 2000. Mon compagnon alors Président de l'association me mettait des natons dans les roues pour tout ce que je faisais, il m'empêchait de répondte au téléphone à mes contacts avec lesquels j'organisais des activités pour l'association, m'a demandé de partir avec mes affaires de SON appartement (appartement qui était le sien avant notre vie commune, en 1990 et mis à nos deux noms ensuite. Mon ex m'a demandé formellement de divorcer. Étant l'aggravation soudaine de la situation, je suis effectivement partie.. à Paris.

A Paris 
J'étais partie avec une valise pour 10 jours chez une amie pour me présenter à des enttetiens d'embauche.
Pendant mon séjour chez elle, mon pas encore ex m'appelle pour me dire de ne pas  revenir, me menaçant de me faire traiter de folle dans toute la ville si je revenais.

Je commence à découvrir certains "dessous".
Hermann Ebongue, contact d'sos racisme national pour la province, me fait des avances et me reproche de ne pas l'avoir hébergé dans mon lit lors de son déplacement chez nous quelques mois auparavant. Je lui répond qu'il a été accueilli comme les autres : train, hôtel et restaurant. Il insiste. Je lui dis que j'étais mariée donc lui ou un autre c'était le même régime. Il me précise alors que le statut marital n'a pas d'importance et que la coutume veut que les présidentes couchent avec l'invité.
Il n'est pas le premier à me faire la remarque.J'ai été beaucoup sollicitée par des étrangers qui pensaient que la Présidente d'sos racisme se devait de fréquenter sexuellement le plus grand nombre et la plus grande diversité.
Alors évidemment, les allusions, rumeurs, injures et calomnies ont pris une ampleur phénoménale.

A Montreuil, certains ont même envoyé des candidats test : camerounais, maliens...
Comme je ne leur ai pas donné satisfaction, les organisateurs de ce défilé m'ont accusée de racisme. Ils n'étaient pas les premiers à utiliser cet argument pour tenter de me convaincre de tenter l'expérience. Celle qui ne b. pas avec des noirs, c'est parce qu'elle est raciste.. et c'est un prétexte pour la harceler et la calomnier.

Retour à Limoges, en Haute-Vienne 

A mon retour, sans surprise si je puis dire, tout le monde me traite de folle, de raciste, de forniqueuse avec les étrangers, de... Je ne sais plus quoi encore.

Je découvre que les dirigeants du comité local s'en sont donné à coeur joie pour démolir ma réputation sur les thèmes précédemment cités, ont répandu leur fiel dans les administrations, réseaux politiques et associatifs...le directeur salarié de l'association, Stéphane Chastrusse, m'a insultée publiquement (salo... entre autres) lors d'une manifestation culturelle municipale... en toute impunité. Une multitude d'assos locales défendant soi disant les droits bla bla bla (ldh...) n'ont eu aucune réaction. Je n'en attendais pas plus de leur part.
Le salarié en question a quitté l'association et s'est fait embaucher illico à la CAF.

Usurpation d'identité :
A Montreuil, dans un cyber, je tombe pile sur mon cv affiché sur l'écran de ma voisine d'ordinateur ; elle n'avait changé que le numéro de téléphone pirtable (SFR) et l'adresse email ressemblant à 99% à la mienne.
Je lui demande si elle s'appelle comme sur le CV, elle me dit que non, que c'est un cv récupéré pour participer à une opération testing d'sos racisme national. La fille est noire et il me semble bien l'avoir vue sur une photo du site du comité local, mon ex association, comme ayant participé à une initiative au Conseil Régional du Limousin.

A Limoges, je suis menacée par les services sociaux du Conseil Départemental qui m'accusent d'avoir perçu le Rsa, pendant les années où j'étais à Paris, sans être inscrite au Pôle Emploi. Le courrier envoyé à mon nom d'ex épouse, chez ma mère où je réside depuis mon retour.
A l'époque où je suis censée avoir perçu cette allocation, le rsa n'existait pas, c'était le rmi qui ne pouvait pas être versé à une personne mariée avec un conjoint salarié, le divorce ayant été prononcé plus tard, il n'était pas possible légalement que je bénéficie de cette allocation. Il s'agit donc d'un dossier factice ouvert en usurpant mon identité, en utilisant des papiers d'identité à mon insu et si le montant a effectivement été versé, ce n'était pas sur mon compte bancaire. J'ai soulevé le problème auprès d'assistants sociaux du Conseil Départemental, ils s'en foutent.. Officiellement, ils ne sont pas au courant mais en même temps, ils n'hésitent pas à envoyer un courrier de menaces non factices signé de la Présidente du Conseil Départemental (à l'époque de ce courrier) qui n'est autre qu'une membre fondatrice de mon ex association, Marie-Françoise Pérol-Dumont.
A mon nom d'ex épouse, quand j'étais avec mon conjoint et plus tard quand nous étions séparés, je n'ai jamais perçu d'allocation sociale.