#France #Yonne Affaire Dunand
"Dans les années 1980, Claude Dunand, avec son épouse Monique, organisent un réseau sadomasochiste où ils proposent à des clients de torturer des personnes contre rémunération dans la cave de leur pavillon.
Claude et Monique Dunand sont condamnés le 31 octobre 1991 pour « commerce, proxénétisme, sadomasochisme et actes de barbaries ». Le premier à la réclusion criminelle à perpétuité mais sans période de sûreté ce qui permet sa remise en semi-liberté dix ans plus tard ; la seconde à cinq ans de prison. Claude Dunand est finalement relâché en juin 2001.
L'un des clients identifiés, Christian Grima, est condamné à six mois de prison ferme. Les autres clients du réseau ne seront pas inquiétés, les Dunand ne révélant jamais leurs noms et les carnets d'adresses ayant « étrangement » disparu."
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Affaire_Dunand
"Claude Dunand est conducteur d’autocar, collègue et ami d’Émile Louis de l’époque où ils travaillaient tous deux à la gare routière d’Auxerre et habitaient tous deux à Laroche-Migennes (20 minutes au nord-ouest d’Auxerre) puis il sera VRP pour une société de produits surgelés."
"Huguette témoigne rien que pour elle d’au moins une trentaine de clients réguliers dont un médecin qui venait régulièrement soigner les sévices." Elle avertit la police "Je leur disais qu’il y avait Mikaela, qu’il fallait la libérer vite.
Ils ne me croyaient pas.” la jeune fille évadée est placée d’office à l’hôpital psychiatrique d’Auxerre où elle est placée sous traitement médicamenteux ce qui altèrera ses capacités.
Deux clients ont été vus à visage découvert et identifiés par une des jeunes filles :
– George Ethievant, avocat d’origine libanaise qui avait connu Dunand au Club des Genêts d’Or à Paris et meurt d’une crise cardiaque peu avant d’être jugé.
– Joseph Quiock bénéficiant très rapidement d’un non-lieu.
Trois autres clients ont pu être identifiés arrivant sur les lieux au moment de la perquisition :
– Paul Lefort, qui avait reconnu les faits, meurt de crise cardiaque avant d’être jugé.
- Christian Grima, directeur d’un supermarché d’Auxerre, a été condamné à 6 mois de prison ferme pour viols et tortures.
Le dossier du 3ème a disparu.
«j’arrive pas à te vendre, t’es trop cher (…) tu finiras comme les autres, tu mangeras les pissenlits par la racine» disait Dunand à sa victime avant qu'elle ne lui échappe.
Claude et Monique Dunand passaient des annonces dans des journaux sadomasochistes spécialisés (« Club Amour » à Lyon notamment)"
https://wantedpedo-officiel.com/les-disparues-de-lyonne/
"Archive : Depuis vingt ans, la région d'Auxerre bruisse de rumeurs: des notables adeptes de ballets bleus ou de ballets roses, des réseaux de prostitution, des protections et des dossiers étouffés. A l'heure actuelle, rien ne permet de le prouver. Mais il y a des histoires étranges. Celle d'Appoigny, par exemple, un village non loin d'Auxerre.
Salle de torture. Le 22 janvier 1984, les policiers débarquent allée des Violettes, au domicile de Claude et Monique Dunand. Ils découvrent, dans la cave du pavillon, une jeune femme entravée sur une croix, torturée. C'est une autre jeune fille, séquestrée au même endroit pendant plusieurs mois, qui a donné l'alerte après avoir réussi à s'enfuir. Toutes les deux sont brûlées au fer, victimes d'éventrations que les «clients» de Claude Dunand leur infligeaient. Car, dans la cave, on venait consommer de la torture, avec les tarifs affichés sur la porte.
A l'intérieur du pavillon, les policiers saisissent deux carnets, qui contiennent la liste des adeptes. Des clients. Hormis pour un ou deux d'entre eux, on ne remontera jamais les pistes. Et pour cause: les carnets ont disparu du palais de justice d'Auxerre. Un magistrat de l'époque l'affirme, un avocat confirme: «Ils ont été retirés de l'instruction, jamais exploités. L'affaire Dunand a été étouffée. Il y avait des réseaux, mais on n'a pas trop cherché.»
https://www.liberation.fr/evenement/2001/02/10/un-sinistre-pavillon-a-appoigny_354184
"Il avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d’assises de l’Yonne pour des séquestrations, des viols et attentats à la pudeur précédés ou accompagnés de tortures ou d’actes de barbarie."
https://www.lyonne.fr/auxerre-89000/faits-divers/claude-dunand-le-tortionnaire-dappoigny-est-decede_14023448