"Riems est considéré comme l’un des lieux les plus dangereux d’Allemagne. Situé dans le nord du pays, celui-ci abrite en effet l’institut de recherche Friedrich Loeffler - infrastructure à l’ampleur inédite en Europe - dédié à l’étude des virus potentiellement mortels dont l’origine est animale.
L'institut de 80 000 m2 est composé de 89 laboratoires, de zones classées au niveau de sécurité maximum, en particuliers les étables de quarantaine où se trouvent les animaux infectés."
*Pendant la Seconde guerre mondiale (1933-1945), des recherches sur des armes biologiques - et notamment sur l'instrumentalisation de la fièvre aphteuse - y sont menées. Le vétérinaire Eric Thraub, spécialiste de l'étude de la peste bovine, informe directement Heinrich Himmler, plus grand dignitaire du IIIe Reich, de toutes les avancées."
https://www.vanityfair.fr/pouvoir/politique/story/plongee-au-coeur-de-lile-de-riems-ou-sont-etudies-les-virus-les-plus-dangereux/11221
" Riems, dans la mer Baltique, abrite depuis plus d’un siècle un institut de recherche sur les virus animaux potentiellement mortels pour les humains.
Sur ce petit bout de terre au sud de la très touristique île de Rügen, des scientifiques étudient des agents pathogènes tels que la rage, la peste porcine africaine, le virus de Crimée-Congo ou Ebola, en testant leurs effets sur des grands animaux comme des porcs ou des vaches.
Il a plus de 10 000 animaux sur l’île, des moustiques aux souris en passant par les poissons. Et dans les étables de quarantaine, il y a surtout 80 à 100 grands animaux : vaches, moutons, chèvres, alpagas ou sangliers. "
https://lequotidien.lu/culture/riems-en-allemagne-lalcatraz-des-virus-les-plus-dangereux/
" Riems, l'« Alcatraz des virus »
Pays : Allemagne
Mise en service : 1910
Le plus ancien centre de recherche sur les virus du monde, créé par le scientifique allemand Friedrich Loeffler, qui lui a donné son nom, se trouve sur Riems, petite île de la Baltique interdite au public - ce qui lui vaut son surnom d'« Alcatraz des virus ». Sous le régime nazi, il a mené des recherches sur les armes biologiques, avant de se concentrer sur les vaccins du temps de la RDA. Agrandi et modernisé en 2013, le centre, aujourd'hui spécialisé en santé animale, emploie 450 salariés dont 200 chercheurs, mais seuls dix scientifiques ont accès aux pathogènes de catégorie 4. Ils peuvent mener leurs tests sur 10 000 spécimens d'animaux d'une vingtaine d'espèces : vaches, cochons, moutons mais aussi poissons, crabes, moustiques, et bien entendu… chauves-souris. Le Covid-19 y est arrivé le 14 février, l'institut cherche désormais à savoir comment y réagissent les animaux domestiques et d'élevage."
https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/virus-dangereux-7-labos-sous-tres-haute-securite-1199460