L'AP-HP a une sombre réputation.. d'exploitation des "patients" dans les hôpitaux de leur réseau.
Un petit tour sur leur site internet il y quelques années à confirmé la réputation, il a depuis été modifié.
Il y était inscrit en toutes lettres la procédure pour sélectionner et obtenir des cobayes humains pour l'expérimentation de nouveaux procédés et nouvelles substances. Pour valider une thèse, en fin de recherche donc, il était nécessaire de faire l'essai sur 100 personnes selon un protocole établi et identique pour tous. L'AP-HP proposait de fournir ces cobayes humains gratuitement parmi les patients ayant été admis un jour ou l'autre dans l'un de leurs établissements. Les critères prioritaires étaient l'isolement de la personne : sans famille, sans relations sociales d'une sorte ou d'une autre, célibataire, veuf/ve ou divorcé/e... globalement, des individus seuls dont personne ne se soucie et sans défense.
Les bénéficiaires de ses services publics qui valident in fine leurs essais puis leur thèse n'ont plus qu'à déposer leur brevet pour toucher les dividendes sur l'application de leur théorie ainsi approuvée.
Il est aujourd’hui de notoriété publique que l'hôpital public est en grande difficulté, l'on parle de gestion calamiteuse. Ce fatras ne servirait il pas à cacher des "affairismes"?
Une affaire d'attribution falsifiée de "jetons de présence" comprenez heures de présence de personnels médicaux dans les hôpitaux publics, dûment rémunérés pour plusieurs milliers d'euros.. tandis que d'autres personnels contraints de multiplier les heures supplémentaires faute de personnel ne parviennent pas à obtenir le règlement de ces heures.
Canard Enchaîné du 18 septembre 2024
La gestion de personnel "à flux tendu" est toujours une catastrophe pour les structures ainsi gérées ; il oblige à l'embauche d'intérimaires et vacataires au détriment de la qualité d'accueil et de soin des patients, au détriment de l'information interne et envers les patients. "N'importe qui" à accès aux informations médicales, les dossiers ne sont pas transmis, ils sont remplis d'erreurs qui conduisent à des fautes graves ; il n'y a plus aucun respect du patient qui devient une chose en stock pour un temps le plus court possible parce qu'il faut maximiser le profit des admissions et réduire les frais de séjour ; le paiement à l'acte entraîne une course aux actes au détriment du soin et du dialogue pré et post opératoire -à éviter pour ne pas dévoiler le caractère inutile ou maladroit de certaines opérations-.
Le patient se retrouve en face d'un médecin parfois chef de service qui ne connaît pas son problème ni la génèse ni la pertinence de l'hospitalisation ni de l'intervention.
Alors pour justifier ces interventions industrielles, certains falsifient les dossiers ; ils n'hésitent pas à y inscrire de fausses consultations pré-opératoires et de suivi post opératoires aussi parfois.. dûment prises en charge..
Les patients ont souvent l'impression d'être utilisés au-delà du nécessaire pour engraisser des médecins peu scrupuleux.
Les critères d'exploitation rappellent ceux des victimes de l'eugénisme, communs avec le nazisme.. : exploiter avant d'éliminer le cobaye est le point commun.. aussi usité par des DRH sans scrupule ; cela se traduit par un harcèlement moral et professionnel jusqu'à ce que la cible prenne un arrêt maladie longue durée -qui justifie son licenciement-, démissionne ou se suicide.
En effet, les personnels rendus moins performants par des problèmes de santé, l'âge ou des problèmes sociaux, familiaux, sont qualifiés d'indésirables et inscrits dans la liste d'attente de l'éjection.
Exemples :
"Le 14 juillet 1933, le régime nazi adopte une loi visant à éradiquer les maladies héréditaires par l'euthanasie d'enfants handicapés." Wikipédia
Le tri des déportés à l'arrivée dans les camps nazis se basait sur l'état de santé, les bien portant servant à des travaux forcés pénibles ou à être loués à des entreprises allemandes en remplacement des salariés mobilisés militairement, les autres étant exécutés sommairement par différents moyens.
Voir documentaires sur les camps nazis.
Les maladies "à la mode" trouvent là une armée de recruteurs prêts à fabriquer des résultats d'examens pour justifier un diagnostic rentable pour la profession : injection de sucre dans les veines des patients sous prétexte de déshydratation qui prépare un diagnostic diabète, administration de produits psychotropes pour justifier une orientation psychiatrique et la prescription de spécialités : antidépresseurs, anxiolitiques, opioïdes..