25 septembre 2024

Georges-Marc Benamou, journaliste "libéral libertaire" sarkozien


Georges-Marc Benamou, né le 30 mars 1957 à Saïda (Algérie), est un producteur de cinéma et un journaliste français.

Journaliste initialement proche de la gauche, il publie Le Dernier Mitterrand tiré de ses conversations avec le président de la République à l'époque de l'écriture des Mémoires interrompus. Il a ensuite été conseiller à la culture et l'audiovisuel à l'Élysée auprès de Nicolas Sarkozy du 16 mai 2007au 19 mars 2008.

En 1984, il partage les idées de l'association de lutte contre les discriminations raciales SOS Racisme. Il a ensuite un positionnement idéologique différent en 1991, car il est favorable à la guerre du Golfe. Il attaquera à la fin des années 1990 la gauche française comme étant « la plus retardataire du monde », l'appelant à adopter le libéralisme et à s’inspirer du New Labour de Tony Blair.

Aidé par Pierre Bergé, PDG d'Yves Saint Laurent, proche de François Mitterrand et mécène, et de Bernard-Henri Lévy, il fonde, en novembre 1985, le magazine mensuel Globe, un journal de gauche, intellectuel, pro-mitterrandien et antiraciste.

À la suite des manifestations contre le CIP en 1994, il aide Nicolas Sarkozy, ministre du Budget, puis directeur de campagne d'Édouard Balladur, à rencontrer les responsables de SOS Racisme et les syndicats étudiants[4]. En 1995, il est conseiller à la direction de l'information de France 2, avant d'être nommé par Jean-Luc Lagardère, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire L'Événement du jeudi en 1997, qu'il rebaptise L'Événement et quitte en 1999 sur un échec.

Membre de l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle de 2007, Georges-Marc Benamou est nommé le 18 mai 2007 conseiller pour la culture et l'audiovisuel auprès du nouveau président. Il interrompt alors sa collaboration avec les médias.
Intime de Nicolas Sarkozy, il organise pour lui des rencontres avec les intellectuels, et travaille sur les dossiers culturels et audiovisuels, au détriment parfois de Christine Albanel, « locataire » de la rue de Valois et au prix de plusieurs inimitiés.

Dans sa chronique publiée dans le journal Le Monde du 1er avril 2008, Dominique Dhombres résume à sa façon cette affaire de la Villa Médicis et les raisons de la disgrâce de Georges-Marc Benamou : « Par son incompétence et son arrogance, le conseiller a rendu encore plus compliqué le dossier de la suppression de la publicité dans l'audiovisuel public, dont il avait, à l'Élysée, le pilotage.
Georges-Marc Benamou est ensuite gérant de la société Siècle Production.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges-Marc_Benamou

Bien qu'en disgrâce, l'ancien conseiller n'a pas tout rompu tout contact avec l'ex président qu'il voit toujours...
https://www.closermag.fr/politique/georges-marc-benamou-vire-par-nicolas-sarkozy-pour-avoir-revele-sa-liaison-avec-une-journaliste-442598#nicolas-sarkozy-et-son-conseiller-georges-marc-benamou-en-2008-1937770#item=2

Benamou, le libéral-libertaire de Sarkozy
Il s'est laissé aller en public à de vraies perfidies sur le ministre de la Culture, Christine Albanel, participant à une véritable entreprise de déstabilisation de l'ancienne conseillère de Jacques Chirac.
Brice Couturier, l'un des (co-)fondateurs de Globe : '«Il a toujours été un libéral-libertaire. Libertaire pour les mœurs, libéral pour l'économie.»
https://www.lemonde.fr/politique/article/2008/03/17/apres-la-deroute-de-l-ump-nicolas-sarkozy-remanie-sa-communication_1024319_823448.html