02 août 2025

France : A l'hôpital de Jonzac, Le Dr LeScouarnec profitait de l'anesthésie de ses petits patients pour réaliser ses fantasmes

#France - #Jonzac : Affaire Le Scouarnec

"Le #chirurgien Joël Le Scouarnec comparaîtra devant les assises à Saintes (Charente-Maritime) pour agressions sexuelles sur quatre #enfants. Mais le pédophile, qui s'assume dans ses journaux intimes, a documenté ce qui pourrait être des centaines d'agressions ces trente dernières années.
Le 2 mai 2017, le chirurgien Joël Le Scouarnec est interpellé à Jonzac, accusé d'exhibition sexuelle puis de viol par sa voisine de 6 ans.  Chez lui, les gendarmes emportent des poupées, dont l'une à des chaînes aux poignets, des dessins d'enfants nus, des images pédopornographiques (300 000 dira l'enquête) et des fichiers informatiques.
le chirurgien a été mis en examen dans une deuxième procédure à Lorient pour viols et agressions sexuelles sur 312 victimes hospitalisées, entre 1986 et 2014. Âgées en moyenne de 11 ans, la plupart était en "état d'endormissement" et n'ont gardé aucun souvenir de leur agression. 213 "victimes présumées" rien que dans le #Morbihan, 39 à l'hôpital de #Quimperlé ; deux listes, intitulées "Vulvettes" et "Quéquettes" répertoriant les noms de 250 fillettes et garçons entre 1984 et 2006 associés à des descriptions d'agressions : cunnilingus, caresses, pénétrations digitales ; le récit sur près de 30 ans de possibles sévices, très furtifs, sur de jeunes patients qu'ils trouvent en chambre, au bloc ou en salle de réveil. "Il profite de chaque occasion qui s'offre à lui", analysent les gendarmes 
En 2005, il est condamné à 4 mois de prison avec sursis pour détention d'images pédopornographiques, sans interdiction d'exercer. 

Jean-André Cuot, l'anesthésiste collègue de l'hôpital de Jonzac lui-même condamné pour consultation habituelle d'images pédopornographiques.
Article LaDépêche

"Les membres de la Commission médicale d’établissement sont pourtant chargés "de la qualité et de la sécurité des soins", rappelle Le Quotidien du médecin(Nouvelle fenêtre). Cela, en coordination étroite avec le directeur d'hôpital. Qui était une directrice à l'époque : elle sera entendue lundi 19 mai par la cour. Interrogée par les gendarmes, celle-ci a elle aussi reconnu avoir été informée de la condamnation de Joël Le Scouarnec et être passée outre. "Il m'a expliqué qu'il avait fait l'objet d'une procédure judiciaire quelques années auparavant pour des visites internet sur des sites pédopornographiques", a-t-elle déclaré lors de son audition. "De son aveu, c'était de la consultation internet chez lui. Comme il n'y avait pas eu d'agression physique, ce genre de précaution [éviter qu’il soit seul avec des patients mineurs] ne m'a pas paru nécessaire", explique-t-elle."

"Le rôle d'Henri Sandillon est d'autant plus fortement pointé du doigt qu'il était président de la Commission médicale d’établissement (CME) de l'hôpital de Jonzac pendant toute la période où Joël Le Scouarnec y a exercé. "Une fonction honorifique" (...) qui lui permettait tout de même d'avoir accès au dossier complet de tout personnel soignant embauché au sein de l'hôpital de Jonzac, y compris à son casier judiciaire."

https://www.franceinfo.fr/faits-divers/affaire-le-scouarnec/au-proces-de-joel-le-scouarnec-un-ancien-collegue-du-chirurgien-fait-volte-face-et-cherche-a-se-dedouaner_7252983.html